DIAPORAMA -- Après samedi la place Masséna, ce lundi 8 mars c'est au tour de Garibaldi d'être violette de monde. Environ 200 personnes se sont réunies pour la journée internationale des Droits des femmes, à l'appel, notamment, du Collectif dédié.
Les formations féministes (Nous Toutes, Uni.e.s Nice,…) et humanistes azuréennes (Tous Citoyens,…), ainsi que différents mouvements politiques (Viva, LFI 06, Nice au Coeur,…) étaient bien là pour la "grande grève": "On arrête toutes".
REPORTAGE. Féminisme : à Nice, un 6 mars de luttes
Comme nous l'avions rapporté ce week-end à l'occasion de différentes interviews, les revendications sont claires et précises : l'égalité salariale, le respect et la considération pour les "premières de corvée", l'assistance pour les femmes migrantes, mais aussi un accompagnement plus humain lors du dépôt des plaintes pour violences, une justice plus ferme ou encore bien davantage de moyens pour les structures associatives.
Un point important, de plus en plus assimilé par les plus jeunes militantes et militants : l'intersectionnalité, avec le croisement logique des luttes féministes, LGBT+, précaires ou encore réfugiés.
Ci-dessous, un extrait vidéo du discours collectif, avec ici la partie de Marine, oratrice :
« Solidarité avec les femmes du monde entier » #Nice06 #8mars #8M2021 #JourneeInternationaleDesDroitsDesFemmes pic.twitter.com/MI1VMIKywE
— Nice-Presse (@NicePresse) March 8, 2021
La procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes faisait également partie des sujets de revendication. À ce sujet, l'avocate niçoise Françoise Assus-Juttner a publié une tribune libre dans Nice-Presse le 7 mars.
TRIBUNE LIBRE. « PMA pour toutes les femmes : il faut un débat sociétal de progrès »
Le cortège s'est ensuite élancé sur la Promenade des Anglais, vers Rauba Capeù.