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Lâché par le parti cette semaine, Philippe Vardon est accusé d'avoir "menacé et frappé" un collaborateur travaillant pour son groupe au conseil régional. Une simple "engueulade", dément-il.
Semaine compliquée pour le patron du Rassemblement national à Nice. Hier, mardi 2 mai, nous vous rapportions que son propre parti décidait de ne pas lui accorder d'investiture à l'occasion des élections législatives de juin prochain dans les Alpes-Maritimes. Il sera tout de même candidat, comme il l'a assuré à Nice-Presse.
Lui expliquait dans nos colonnes qu'il paie là son inimitié avec certains cadres de sa formation, et sa volonté d'une alliance avec Reconquête, le parti d'Eric Zemmour. Le RN avance de son côté qu'il sanctionne un supposé comportement problématique.
Dans le viseur, une histoire d'agression physique et de menaces contre Gabriel Tomatis, qui travaille pour le groupe lepéniste à la Région Sud. Alors que Philippe Vardon lui reprochait de vouloir se présenter aux législatives dans le 06, le jeune homme dit avoir subi un coup de pression.
"Je sentais que la tension montait et d'un coup, je l'ai senti derrière moi. Il m'a bousculé et intimidé devant tout le monde, humilié avec des propos assez durs que j'ai relaté dans la main courante. Il m'a porté un coup au visage. Il m'a dit : 'tu ne sais pas ce que tu as fait, je vais t'écraser, tu vas avoir besoin de sécurité dans les prochains jours'. Sur le moment, je suis resté un peu abasourdi, je ne m'attendais pas du tout à cette réaction", a confié Gabriel Tomatis à BFMTV.
Sollicité par Nice-Presse le 2 mai, Philippe Vardon dément cette présentation des faits :
"C’est une engueulade, point. Et j’ai dix témoins (élus et collaborateurs) pour le confirmer"
Philippe Vardon à Nice-Presse