La mairie de Nice a débuté des travaux dans le jardin Normandie Niemen. À la fin du mois de janvier, le parc sera rouvert, avec notamment un terrain de pilou, "jeu emblématique de l’identité niçoise".
On y joue à quatre, deux équipes de deux, avec un volant artisanal.
Ce dernier n'a rien à voir avec le badminton puisqu'il est composé d'une ancienne pièce de monnaie trouée et d'un morceau de papier/plastique servant d'aile. Un coup de briquet suffit à fixer l'ensemble. "Un jeu d'argent qui ne coûte pas un franc", comme on dit.
Les joueurs jonglent avec, mais ne peuvent pas utiliser leurs mains, ni leurs bras pour le toucher.
Le terrain comporte quatre zones, deux pour chaque équipe. Le but est de faire tomber le pilou dans l'espace de l'adversaire.
Ce jeu puiserait ses origines au XIIe siècle. Plus proche de nous, il a été très populaire dans les années 1950.
La discipline est immortalisée dans "La main au collet", d'Alfred Hitchcock, où deux policiers disputent une partie.
Un peu tombé en désuétude, ce loisir a trouvé un regain d'intérêt auprès de quelques passionnés à la fin des années 1980. Un championnat du monde a même été organisé à Coaraze en 1987, et perdure depuis.