Nice : de nouvelles maisons de santé près de chez vous, c'est pour bientôt

Christian Estrosi s'y était engagé pendant les munici­pales de 2020 : pour désen­gorger les urgences des hôpitaux et lutter contre les déserts médicaux, plusieurs maisons de santé vont bientôt ouvrir à Nice.

"Environ 1 million de personnes se présentent chaque année aux urgences du CHU de Nice, contre 600.000 il y a cinq ans". Pour le maire c'est clair, il n'y a plus de temps à perdre contre le manque de médecins de proximité sur notre territoire. 

"Il y a de moins en moins de généra­listes, de cabinets ouverts. Nous avons aussi un sujet dans les quartiers où les médecins ne veulent plus se rendre" 

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Pour répondre à cette problé­ma­tique, qui se pose un peu partout en France, Christian Estrosi avait proposé, pendant sa campagne de réélection, d'ouvrir une maison de santé dans chaque quartier de la capitale azuréenne. 

L'idée étant de développer des struc­tures regroupant diffé­rents profes­sionnels en un seul lieu pour un meilleur accès aux soins, accom­pa­gnées matériel­lement par la collectivité.

Où et quand ?

Quand et où seront-​elles ouvertes ? L'édile a répondu à "Nice-​Presse" le 7 janvier.

"Il y aura deux 'équipe­ments totems' dans des quartiers vulné­rables : à Pont Michel/​route de Turin, et le deuxième rue de Villeneuve, en 2024 (vers la gare Thiers, ndlr)".

"J’en veux une à l’Est, à l’Ouest, une à Las Planas en 2026, sans doute aussi dans le centre, dans le secteur Gare du Sud." De quoi développer un maillage important dans notre cité.

Selon un sondage Ipsos publié en juillet 2021, 86% des Niçois jugent "utile" ce projet. 

Réhabilitation des hôpitaux ruraux et "coup de pouce" de 5.000 euros : le président du Département Charles-​Ange Ginésy expli­quait à "Nice-​Presse" en décembre comment il compte, lui aussi, combattre la déser­ti­fi­cation médicale.

Sondage réalisé par Ipsos entre les 19 et 24 juillet 2021 sur un échan­tillon de 1.014 personnes repré­sen­ta­tives de la population niçoise âgée de 18 ans et plus, inter­rogées par téléphone.