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Brève - Le procureur de la République Xavier Bonhomme apporte un peu de nuance à propos du fait-divers qui agite Nice depuis ce matin. On l'apprenait par le site "Actu17" dans la soirée d'hier, mardi 12 octobre : presque un an jour pour jour après l'attentat de la basilique de Nice - qui avait coûté la vie à trois personnes le 29 octobre 2020 - un incident s'est produit à proximité de Notre-Dame.
Un sans-papiers tunisien de 26 ans a été interpellé par la police municipale et placé en garde à vue hier dans la matinée, après le déclenchement de la borne d'appel d'urgence.
L'individu aurait, d'après la première version rapportée, "proféré des menaces en arabe à l'encontre du sacristain. Il aurait aussi hurlé dans la basilique et craché par terre." Un dérapage loin d'être isolé, puisque cet été, un homme détenteur d'une fiche S était entré dans cette même église pour hurler : "Je vais revenir et je vais tous vous tuer". Il sera bientôt jugé.
Pas d'apologie du terrorisme
Le procureur de Nice a fait le point dans les colonnes du Figaro sur le dernier cas qui nous occupe.
"Après audition des plaignants et témoins, aucun élément en faveur de l'apologie du terrorisme ou de menace n'a été recueilli", a-t-il indiqué, ce mercredi 13 octobre.
"Les premiers éléments faisaient état en effet de menaces, ce qui explique l'interpellation et la garde à vue. Au final, le sacristain a pris peur suite à quelques paroles en arabe".
Le mis en cause, "inconnu des services de police", a été relâché dès mardi après-midi. Une enquête a été ouverte et confiée au groupe d'appui judiciaire (GAJ) du commissariat de Nice.