Ce membre de l'équipe municipale de Christian Estrosi a publié un tweet incendiaire réclamant l'interdiction d'un concours de meutes. Une mairie du Cantal dénonce, de son côté, le harcèlement dont elle a été victime ces derniers jours.
Un raid numérique dont ce village de 2.600 âmes n'a vraiment pas l'habitude. Le 23 janvier dernier, une internaute signale sur Twitter l'organisation d'un "concours de meutes sur sangliers", prévu en février.
À ses abonnés, elle recommande d'aller contacter la mairie de Riom-ès-Montagnes, qui n'est pourtant pas organisatrice de l'évènement.
Henry-Jean Servat, membre de l'équipe municipale de Christian Estrosi à Nice et fort de 14.000 followers, décide de relayer l'un des messages portant sur l'affiche.
Accompagnés de termes fleuris : "Est-ce qu'on peut croire que des salopards à cervelle moisie aient l'idée d'organiser une telle horreur, insulte à toutes valeurs de paix, d'harmonie, de respect et de compassion ? Nous demandons l'interdiction de ce rassemblement de merde".
La bourgade indique avoir été harcelée : une soixantaine de messages ont été envoyés, le maire et la directrice générale des services auraient été nommément visés.
Interrogés par nos confrères de La Montagne (article pour les abonnés), Henry-Jean Servat indique ne pas avoir le "sentiment d’avoir participé à un lynchage".
"Moi, je suis conseiller municipal à Nice. Je défends les animaux : ça, c’est mon truc (…) Je n’ai pas participé à un déferlement, j’ai retweeté l’affiche parce que je trouve, et je maintiens, que c’est une activité qui ne doit pas exister".
Le caractère de cet ancien collaborateur de France Télévisions n'est pas une découverte.
En février 2022, il avait tenu des propos vulgaires et menaçants à l'encontre d'un jeune journaliste de Nice-Presse. Il n'a jamais présenté ses excuses depuis. La Ville de Nice avait, elle, regretté ce comportement.


