Depuis le château de Crémat vendredi devant "1.100 personnes" d'après son équipe, le député des Alpes-Maritimes livrait les premiers éléments de langage, les grands axes de sa future campagne.
À quoi ressemblera la course "Eric Ciotti 2026" à Nice ? Quelques indices, déjà, avec ce meeting organisé dans l'ouest niçois ce week-end. L'homme fort du Conseil départemental compte imprimer l'image d'un homme de droite "enraciné" dans ses valeurs, à l'opposé des "traîtres" et des "retourneurs de veste". Aux municipales, les premiers "ont été punis" par les électeurs, accuse même le président du CD06 Charles-Ange Ginésy.
Allusion à peine voilée à Marine Brenier, défaite dans la cinquième circonscription, alors qu'elle avait abandonné la maison LR juste avant l'élection. La fin du "clientélisme" et de "l'opportunisme" bombarde même celle qui lui a ravi la place, Christelle d'Intorni.
"Resserrer l’étau"
Éric Ciotti dans le texte : "nous, ce que nous défendons, ce n'est pas la Nice des guides bling-bling qui ne parlent que des restos à la mode (attaque personnelle contre Laura Tenoudji, l'épouse de Christian Estrosi… ndlr), la Nice qui détruit le TNN et le Palais des Congrès."
Ambition affichée : "nous avons conquis l’Est et l’Ouest de la ville. L’entièreté de la Promenade des Anglais est à droite".
"Une grande partie du cœur de ville aussi. Nous allons resserrer l’étau jusqu’au nord de la ville."
"J’ai entendu leur message pour protéger Nice des folies mégalomanes qui la menacent. Je ne les décevrai pas !" En 2019, après un mauvais sondage, Eric Ciotti avait dû abandonner. Cette fois, il se prépare avec quatre ans d'avance.