Après une dernière édition annulée à cause de la crise sanitaire, le Nice Jazz Festival est de retour. Hier soir, lundi 12 juillet, les festivités ont commencé en douceur.
Pour cette première soirée, c'est l'artiste Christian Sands Trio qui a ouvert le bal, suivi de Tigran Hamasyan. La partie finale était réservée à Catherine Ringer. Très attendue, la chanteuse des Rita Mitsouko a déchainé la foule après un début de festival plutôt calme.
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Un début timide
Si lors des précédentes éditions l'évènement accueillait environ 10.000 festivaliers, cette année le nombre est fixé à 2.800 personnes maximum, toutes assises. Un nombre limité. Pourtant, lors de la première partie lancée à 20h, par le pianiste et compositeur, Christian Sands Trio, les chaises réservées n'étaient pas toutes occupées. Malgré tout, cela n'a pas empêché les spectateurs de savourer cette performance, mélangeant à la fois tranquillité et puissance.

Un peu plus tard à 21h30, le pianiste de jazz arménien, Tigran Hamasyan a commencé sa prestation, avec Yasushi Nakamura à la contrebasse et Clarence Penn à la batterie. Alors que la nuit commençait à tomber, les festivaliers ont progressivement rempli l'espace, à travers une intensité sonore onirique, jouée par le trio.
Acclamations
C'est finalement à partir de 23h15 que l'ambiance atteint son apogée.
Le public était présent pour l'arrivée de Catherine Ringer sur scène. Cris et applaudissements, les places se sont entièrement remplies pour cette dernière partie. Marcia Baila, Andy, Ding Dang Dong, la Sorcière et l'inquisiteur… L'artiste a chanté les classiques, plus ou moins connus, des Rita Mitsouko. Duo qu'elle formait avec son compagnon Fred Chichin, décédé en 2007.
Accompagnée de ces six musiciens, Catherine Ringer a mis l'ambiance pour le lancement de cette édition 2021.

Le parrain à l’honneur
Pour l'ouverture du Nice Jazz Festival 2021, Pierre Bertrand, saxophoniste, flûtiste et compositeur, a reçu le Trophée Ferret. Un prix qui l'a particulièrement touché pour trois raisons : "en tant qu'enfant du pays, c'est la plus belle des reconnaissances. Ensuite parce qu'il y a 45 ans, c'est ici au Nice Jazz Festival que j'ai ressenti l'étincelle pour la musique qui m'a guidé jusqu'à ce jour. Enfin, parce que j'ai profité de l'excellence des écoles niçoises."
