Un associatif niçois, doublement poursuivi devant les tribunaux, assure que Christian Estrosi veut "le faire taire".
Il estime que le maire de Nice veut le "bâillonner". Dans un communiqué de presse diffusé mardi 18 janvier, David Nakache, colistier de la liste de gauche Viva aux dernières municipales, annonce que Christian Estrosi se pourvoit en cassation dans la procédure qui les oppose.
Deux poursuites ont été engagées, "l’une, pour diffamation, lorsque j’ai déclaré vouloir mettre fin à la corruption à Nice, la seconde, pour injure publique, quand j’ai soutenu que (nous avions) un maire xénophobe. Dans les deux cas, la justice m’a donné raison et j’ai été relaxé" note-t-il ainsi à l'adresse des journalistes.
Pour le président de l'association "Tous Citoyens" c'est évident, le premier magistrat de la ville veut "judiciariser le débat". Un véritable "harcèlement", dénonce-t-il, "avec de l'argent public".
Dans le cadre des ses fonctions, l'édile voit en effet ses frais d'avocat pris en charge par la collectivité, comme le prévoit la loi.
Ce sera donc à la Justice de trancher, une nouvelle fois, entre les deux hommes dans les mois à venir.