La Ville de Nice se mobilise pour trouver une assistance adaptée aux toxicomanes présents vers Jean-Médecin. À l'État, maintenant, de "prendre ses responsabilités".
Un conseil local de santé "exceptionnel" a été convoqué ce vendredi 3 février. Son objectif ? Réfléchir à une solution rapide et efficace à la problématique de la toxicomanie sur la voie publique, en plein coeur de la cité.
Depuis plusieurs mois, les riverains de la rue Emma et Philippe Tiranty, une perpendiculaire de Jean-Médecin, dénoncent les nuisances engendrées par la présence de cette population dépendante aux drogues.
La Ville n'est pas compétence en la matière, mais Christian Estrosi indique en cette fin de semaine avoir actionné plusieurs leviers, histoire de trouver une issue favorable pour tout le monde.
"Je demande à l’Etat de prendre ses responsabilités" souligne l'édile, qui a déjà demandé de "multiplier les patrouilles de la police municipale, les interventions de la FRAP" mais aussi "renforcé le maillage de caméras, organisé plusieurs réunions de concertation avec l’ensemble des acteurs compétents".
Le CHU a bien identifié où pourrait être disposé un centre d'accueil, mais il n'a pas encore été construit.
Charge aujourd'hui à la préfecture des Alpes-Maritimes de proposer un "plan d’actions avant tout d’ordre médical dans un centre dédié pour une prise en charge coordonnée, voire l’hospitalisation de personnes dont l’état de santé le requiert", appelle le maire.