Les voyageurs ont pu tester une nouvelle offre ce 26 septembre. Les lignes TER ont été renforcées avec un train tous les quarts d'heure, de Cannes à Menton. Ce dispositif serait déployé à partir de décembre prochain.
"Aujourd'hui, c'est une répétition générale" amorce Jean-Pierre Serrus, vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur en charge des transports. Jeudi 26 septembre, une nouvelle offre TER ZOU ! était mise en place pour réaliser "un test grandeur nature". Tout au long de la journée, le dispositif proposait un train toutes les 15 minutes entre Cannes, Nice, Monaco et Menton.
"Meilleure desserte"
La Région Sud, présidée par Renaud Muselier, et SNCF Voyageurs Sud Azur travaillent ici sur une modernisation générale. "Le sujet essentiel, c'est d'offrir un système ferroviaire qui soit à la hauteur des besoins" continue Jean-Pierre Serrus. Prochainement, "l'usager, qu'il soit résident ou visiteur, n'aura plus à se préoccuper des horaires".
Dès le 15 décembre, un train passerait tous les quarts d'heure, de 5h45 jusqu’à 22h, puis toutes les 30 minutes jusqu’à 23h30 en semaine, sur la ligne Cannes-Menton.
La nouvelle offre concerne Grasse-Cannes-Nice-Vintimille mais aussi Les Arcs-St Raphaël-Cannes-Antibes-Nice. Les horaires seraient étendus le samedi soir, avec un terminus jusqu'à 2h du matin dans les gares de Cannes, Grasse, les Arcs et Vintimille.
"Cela permettra d'arranger les choses pour les personnes qui travaillent tard ou ceux qui veulent sortir" précise Stéphane Le Brun, directeur général de SNCF Sud-Azur. Lors de cette journée d'essai, plus de 100 agents ont été déployés. "L'enjeu, c'est aussi d'observer". Les rames seraient rénovées, pour plus de confort.
Nouveau centre de supervision
Un nouveau centre de supervision est déjà opérationnel à Nice. "Aujourd'hui, tous les trains qui circulent sur la Côte d'Azur y sont suivis" poursuit Stéphane Le Brun. "C'était important pour nous qu'il démarre très tôt afin d'acquérir l'expérience nécessaire, avoir les bons réflexes. Etre prêts pour la bascule".
"Il y a quelques années, tout se faisait à Marseille, notamment la supervision et la maintenance lourde. Ça prenait du temps d'envoyer les engins et les rames, cela affectait bien souvent la disponibilité du parc".
Les moyens seront à présent à proximité, avec le siège social de Sud-Azur, le centre de supervision et la maintenance à l'Est, ce pôle-ci étant actuellement en chantier. Des recrutements sont aussi menés.
Plus tôt en septembre, la SNCF, la Région et l'opposition avaient tempêté autour du dernier rapport de l'UFC-Que choisir, qui dénonçait l'état du réseau, et ses très nombreux retards. Les dernières annonces suscitent donc bien des espoirs du côté des usagers.
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