Nicolas Sarkozy a été condamné ce mercredi 17 mai en appel à Paris à trois ans de prison, dont un an ferme à exécuter sous bracelet électronique
L'ancien président de la République est ainsi reconnu coupable de "corruption et trafic d'influence" dans l'affaire dite des écoutes. Il s'agit d'une sanction inédite pour un ancien chef de l'Etat. Son avocate a annoncé qu'il se pourvoyait en cassation.
Dans la foulée, le maire de Nice, son compagnon de route depuis plus de trente ans, lui a témoigné son soutien. "Comme de nombreux Français, je sais ce que notre Nation lui doit, lui qui a servi notre pays et nos concitoyens avec courage, détermination et engagement" indique Christian Estrosi.
"A l’heure où tous les défis qu’il a identifiés se présentent à nous, la France a encore besoin de lui. Nombreux sont nos concitoyens qui ressentent une profonde incompréhension".
Le premier adjoint chargé de la sécurité, Anthony Borré, a fait de même : "Je tiens à apporter mon total soutien au président Sarkozy et à Thierry Herzog (son avocat, lui aussi condamné, ndlr) dont je connais la probité. Nicolas Sarkozy a été un grand président : il a inspiré toute une génération d’élus".
Le député maralpin Eric Ciotti, patron des Républicains, n'a pas réagi.