L'écrivain Henry-Jean Servat a obtenu qu'ils soient pris en charge par la renommée Fondation Brigitte-Bardot.
Une retraite au soleil pour les pauvres bêtes. C'est le fait-divers qui marque la une des médias niçois depuis le dimanche 25 juin : une quarantaine de moutons ont été retrouvés dans un "abattoir sauvage" installé dans un appartement inhabité, détenu par l'office HLM. Les hommes de la brigade anti-criminalité en ont trouvé deux en cours de dépeçage dans le petit local.
Deux suspects ont été interpellés et une plainte a été déposée. Lundi, le "troupeau" a été convoyé vers un éleveur marseillais.
Qu'allaient-ils devenir ? En début de la semaine, l'ancien conseiller municipal chargé du bien-être animal a activé ses contacts. Résultat, Henry-Jean Servat a annoncé ce mardi que les moutons seront pris en charge par la Fondation Brigitte Bardot (notamment dans des refuges). Il s'agissait de "leur éviter le boucher".
De son côté, la préfecture des Alpes-Maritimes rappelle qu'il existe des règles pour célébrer la fête de l’Aïd El Kébir, avec des dispositifs dédiés, bien connus de tous puisque renouvelés chaque année.
#NICE06 Je félicite la Mairie qui renonce à décision 1ère de confier 40 moutons à un éleveur, ce qui les mènerait à l'abattoir, et qui s'est rangée à ma solution, que je voulais ardemment. Les confier Fondation Bardot pour leur (sur)vie. Bravo @anthony_borre
— Henry-Jean Servat (@HenryJeanServat) June 27, 2023