À Nice le 1er-mai, les manifestants contre la réforme des retraites ont été plus calmes que dans d'autres grandes villes de France. En marge des cortèges, quelques dégradations sont à noter.
"La liberté ne se demande pas". Voici le slogan qui a été inscrit en fines lettres blanches sur les Neuf lignes obliques de Bernard Venet, une oeuvre d'art monumentale qui fait face à l'Hôtel de Ville, sur la Promenade des Anglais.
"Avec Christian Estrosi, nous sommes indignés !", déclare Pierre-Paul Leonelli, l’adjoint au nettoiement. "Manifester est un droit que je ne conteste pas mais dégrader le mur de Carlo Félice (une paroi qui a été taguée, dans le quartier du Port, NDLR) ou l’œuvre de Venet est un acte de vandalisme".
Et d'indiquer : "avant de nettoyer, nous lançons une procédure pour obtenir les images vidéos (des caméras, NDLR) et déposer plainte".
Par ailleurs, ce lundi, des militants ont également jeté de la peinture sur la coque d’un yacht amarré tout près, quai Infernet.