D’ici au moins de juin, le service de scooters en libre-service dans notre ville sera désormais Yego. Parmi les promesses de l’entreprise, celle de lutter contre le stationnement anarchique.
Une transition en douceur. A partir du 31 mars, ce sera la fin des véhicules électriques Cityscoot.
Présent dans la métropole niçoise depuis cinq ans, l’opérateur laissera sa place à Yego, comme nous vous l’indiquions mardi.
700 scooters à Nice
Vous pourrez retrouver les engins de l’entreprise espagnole dans notre ville d’ici au mois de juin. 700 motocyclettes, à terme, devraient être dispatchées au total dans l’agglomération.
Si Yego a pu remporter l’appel à manifestation d’intérêt, c’est notamment pour une promesse en particulier, celle de réguler le stationnement de ses deux-roues.
Particulièrement attentive à ce point, la municipalité exigeait du futur gérant qu’il propose des solutions concrètes pour combattre ce fléau.
Dans un communiqué, la société expose son plan, à savoir "une vérification systématique du stationnement correct à chaque fin de trajet".
Une photo du véhicule demandée
Pour cela, elle demandera à ses utilisateurs de "prendre une photo au moment de la restitution, attestant qu’ils ont déposé le deux-roues électrique sur une place de stationnement publique autorisée", poursuit la mairie.
Une équipe sera dédiée à la surveillance des images transmises par les clients.
Attention aux sanctions
En cas de non-respect de cette règle, attendez-vous à des punitions. Un système pour "récompenser", "sanctionner", ou "exclure" les abonnés a ainsi été imaginé.
Le but est donc de pousser le consommateur à être vigilant "sur le respect du code la route et des règles locales de stationnement."
Pour rappel, Yego, dont le slogan est "Ride Green" (Roulez vert), est déjà présent à Paris, Bordeaux et Toulouse.