La police ne sera plus la seule à surveiller votre vitesse. Le gouvernement a confirmé le déploiement de ces nouveaux véhicules gérés par des sociétés privées. Une décision prise suite une expérimentation concluante du dispositif.
La région Provence-Alpes-Côte d'Azur y avait échappé, mais ce traitement de faveur va s'arrêter. En 2022 les voitures-radar privées débarquent sur nos routes.
Depuis 2018, l'expérimentation avait débuté partout dans l'Hexagone, sauf chez nous ainsi qu'en Auvergne-Rhône-Alpes, en Île-de-France et en Occitanie.
Il faudra donc lever un peu le pied car ces conducteurs engagés par des sociétés privées pourront être présents sur "tout ou partie" des routes de la région.
Au 1er août 2021, 202 voitures banalisées étaient conduites par la police et 183 par des sociétés indépendantes. Avec ce dispositif le gouvernement prévoit un total de 714 millions d'euros de recettes liées aux radars.
Possible de les reconnaître ?
Là où le "piège" prend toute sa dimension artistique, c'est qu'il s'agit de voitures banalisées. Souvent des berlines avec seulement un chauffeur. Les modèles gérés par la police comptabilisent deux occupants.
Côté technique, les radars sont posés sur le tableau de bord et sur la plage arrière de manière à enregistrer les éventuels excès de vitesse dans le deux sens et sans flash.
Un capteur infrarouge permet de prendre des photos de jour comme de nuit.
Des lecteurs de panneaux de signalisation seront aussi présents à bord pour déterminer automatiquement le seuil de vitesse à ne pas franchir pour les conducteurs.