À quatre jours du grand final, le maire-adjoint chargé de l'évènementiel fait le point dans nos colonnes sur les performances du Carnaval de Nice. La hausse du nombre de places permettrait d'atteindre les "30 millions de retombées économiques" évoquées chaque année.
"Le taux de remplissage moyen avoisine les 95% sur l’ensemble des sorties. C’est un vrai succès, sachant que nous sommes passés d’une jauge de 18 à 22.000 personnes" fait valoir Graig Monetti dans nos colonnes, ce mardi 27 février.
"Les ajustements s’avèrent gagnants : deux DJ en live sur les corsi et les batailles de fleurs, la suppression des barrières sur la Promenade des Anglais, des troupes un peu plus dynamiques… "
"Sur le développement économique, les indicateurs sont au vert, avec un taux de remplissage de 75/80% des hôtels. Nous atteindrons les 30 millions d’euros de retombées attendues".
Venise dans le viseur ?
Le bal veglione de l’opéra, la K-pop night, le brunch des frenchies… "Guichets fermés pour tous ces évènements (à prix réduits, NDLR). Les Niçois sont en train de se réapproprier le carnaval".
Côte gratuit, le Village, sur la coulée verte, "c’est la belle surprise de cette édition. Il ne désemplit pas, c’est très familial. Depuis son ouverture, le 17 février, on y a décompté 48.000 personnes".
"Il mettra peut-être un an, deux ans, ou trois ans maximum, pour redevenir totalement populaire"
Se dirige-t-on vers un record ? Réponse de Graig Monetti : "Il reste une semaine à gérer. Pour l’instant, l’heure est plutôt à faire le job. Mais je suis optimiste et enthousiaste, les tendances sont très positives".
Tout en reconnaissant : "Nous sommes sur un carnaval de transition, mais ça ne veut pas dire que l’événement n’est pas complet ou brouillon. Il mettra peut-être un an, deux ans, ou trois ans maximum, pour redevenir totalement populaire".
Mais l'ambition est bel et bien là : "Après, nous nous pencherons sur un autre enjeu : pourquoi pas celui de devenir le deuxième carnaval au monde, en grandissant encore ? (et battre ainsi Venise, NDLR) Je vois une énergie, un emballement. C’est déjà là, la base du succès".