Si les resquilleurs dans les trains sont presque toujours aussi nombreux en Provence-Alpes-Côte d’Azur, l'entreprise tente d’endiguer ce phénomène très coûteux pour la collectivité, notamment grâce à des contrôles bien plus fréquents.
Mercredi, nos confrères de France 3 ont publié les chiffres de la fraude sur le réseau ferroviaire de notre territoire. Selon le rapport d’activité, celle-ci a très légèrement baissé, atteignant les 10,5%, une diminution de 0,5% sur un an.
Un fléau qui coûte près de 9 millions d’euros à la Région Sud, et donc, par ricochet, aux contribuables…
Pour endiguer ce phénomène, la société des chemins de fer a choisi de multiplier les contrôles à bord des trains et dans les gares, avec des unités volantes. On a particulièrement pu constater cela cet été.
113.000 PV distribués
Sur l’année écoulée, les inspections ont progressé de 40%, avec plus de 113.000 procès-verbaux dressés à bord des TER de Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Et ces PV ont ramené un petit pactole à la collectivité, avec un total de 3,7 millions d’euros.
On peut aussi remarquer que certaines lignes sont plus sujettes à la fraude, avec par exemple une hausse constatée entre Menton et Vintimille. En revanche, sur l’axe Cannes - Grasse, celle-ci est passée d’un tiers des passagers en 2021 à 14% en 2022.
Nice-Riquier mauvais élève
Concernant les gares, les chiffres ne sont pas bons à Nice-Riquier avec 24% de resquilleurs parmi les utilisateurs, le pourcentage le plus important de la Côte d’Azur !
Nous atteignons les 15,8% à Antibes, les 12% à Menton et les 8% à Monaco.