Malgré le caractère "universel" de notre système de santé, certaines minorités témoignent de leur mal-être en matière de santé, d'après une étude.
SOCIÉTÉ — Un fort sentiment de malaise. D'après une étude de l'INED parue ce mardi 15 septembre, certaines catégories de la population s'estiment moins considérées que d'autres par le corps médical.
Les Noirs et les musulmans témoignent le plus de cette "différenciation" ressentie. Les ultramarins, les ressortissants d'Afrique noire, du Maghreb et de Turquie seraient les plus concernés.
En plus des minorités, les femmes dénoncent un "difficile accès aux services de santé" et "une dégradation de la qualité de soins".
Conséquemment, ces autoproclamés "citoyens de seconde zone" auraient tendance à abandonner l'idée même de se faire soigner. Selon l'INED, cela concernerait 2% chez les Africains subsahariens, 26% chez les musulmans, 22% chez les maghrébins, 13% chez les ultramarins et 17% chez les femmes.
Source : INED avec AFP