Les populations errantes qui occupaient les abords de l'autopont du Boulevard du Mercantour ont levé le camp ce vendredi 2 septembre. L'adjointe au maire Monique Bailet a accompagné les riverains pendant de nombreux mois pour trouver des solutions. Piste cyclable, requalification… Elle détaille aujourd'hui dans Nice-Presse les futurs aménagements.
Comment la Ville s'est investie dans ce dossier ?
Notre travail auprès des habitants dure depuis plus d'un an, depuis que l'on subit cette occupation illégale du domaine public, avec un état d'insalubrité permanent. Je salue le travail difficile et remarquable du service de la propreté. Cette évacuation est un soulagement : nous allons nous donner tous les moyens pour sécuriser le site.
Comment faire pour éviter qu'un autre campement illégal ne s'installe ?
Le secteur va être requalifié. Les travaux de la piste cyclable vont s'engager d'ici à la fin du mois, de la Digue des Français jusqu'aux Arboras. Des études sont en cours pour aménager l'espace autour de l'ancien siège de Nice-Matin (en face du Palais Nikaïa, NDLR).
Si on nous le permet, nous allons baisser le niveau du trottoir pour permettre le stationnement le long de l'autopont et ainsi répondre au déficit de places dans le quartier. Nous avons réfléchi à installer des barrières, mais ça ne serait pas esthétique — et sans doute inopérant. Ils s'installeraient sur les pelouses…
Par contre, nous poserons des bornes pour empêcher le stationnement abusif, notamment des caravanes.
D'autres points chauds perdurent à Nice-Ouest ?
Oui, plus haut sur le boulevard du Mercantour. Il y a des caravanes qui s'installent et certains organisent des barbecues. Avenue Simone-Veil, d'autres détournent le système d'arrosage des voies du tramway. Un jardin public a dû être fermé parce qu'il était occupé de façon permanente, en le polluant, lui aussi. On vient de le rouvrir, à l'occasion de la rentrée des classes. Cette zone sera surveillée en permanence par la police municipale.