La progression des opérations est freinée par la règlementation, le faible niveau des subventions et parfois par la justice, d'après Christian Estrosi.
Le président de la métropole niçoise dénonce "l'État bureaucratique, incompatible avec notre urgence". Dans son viseur, les lenteurs administratives qui compliqueraient grandement la reconstruction des villages sinistrés par la tempête Alex, il y a trois ans.
En séance plénière ce lundi 25 septembre, Christian Estrosi a réclamé un "plan Saint-Martin-Vésubie" pour agir plus vite dans cette commune durement touchée par la catastrophe de 2020. "Nous avions pu évoluer sur bien des plans, tant que nous avions les procédures d'urgence. Ce n'est plus le cas, il faut donc que l'État se mobilise".
Le maire de Nice a par ailleurs dénoncé les aides financières accordées par le gouvernement, qui, d'après lui, ne couvrent en réalité "que le montant de la TVA, voyez où nous en sommes !" a-t-il pesté. "C'est nous qui avançons les fonds pour l'instant, 210 millions ont déjà été injectés".
"Aujourd'hui, nous sommes sans aucune garantie de l'État quant à ce qu'il nous doit. Mais nous nous déployons partout où, juridiquement, nous le pouvons" a-t-il conclu, faisant allusion à une enquête de police ouverte il y a plusieurs mois sur de possibles "anomalies comptables" liées à ces chantiers.
"Si nous avons la possibilité de les reprendre demain, nous le ferons".