La députée RN du pays mentonnais plaide pour de nouveaux tests osseux qui permettraient de distinguer avec plus d'exactitude les migrants mineurs (qui doivent être pris en charge par les Départements) des majeurs ("expulsables").
"En cohérence avec les textes que j’ai moi-même défendus à plusieurs reprises, je voterai la proposition de loi d’Alexandra Masson visant à instaurer des tests osseux pour évaluer l’âge réel des mineurs clandestins". C'est ce qu'annonce ce mercredi 4 octobre le président des Républicains, le Niçois Éric Ciotti.
Les actuels tests osseux sont dénoncés par les médecins, puisque la technique est jugée peu fiable, avec un important risque d'erreurs.
Dans nos colonnes le 28 septembre, la députée Rassemblement national de Menton expliquait sa proposition de loi au sujet d'un nouveau processus.
"J'ai auditionné à l'Assemblée nationale des médecins qui travaillent depuis trois ans notamment sur un nouveau test effectué sur la clavicule. Les marges d'erreur seraient de un ou deux mois".
L'édile lepéniste propose en conséquence d'imposer un circuit de radios, "qui prendraient vingt minutes, et engloberaient l'examen de la clavicule, de la main et des dents". D'après elle "le coût serait relatif, puisqu'il y a des appareils de radiographie partout". Elle pourra donc compter sur les Républicains dans cette démarche.