Comme six autres communes de France, Nice va être équipée de nouveaux radars sonores.
Tout a un coût, même le bruit. Perte de valeur des logements, sommeil dégradé, perte d'audition… Le "coût social" lié au bruit serait de 147 milliards d'euros chaque année en France.
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Le défi de taille est donc d'améliorer l'environnement sonore, ce qui passe par la réduction du bruit lié à la circulation.
Pour agir, sept villes de France vont installer des radars sonores. Nice en fait partie, à l'instar de Paris, Toulouse, Rueil-Malmaison, Bron et Villeneuve-le-Roi.
Ce dispositif fera son apparition en janvier ou février dans la capitale azuréenne.
Equipé d'une caméra 360° et de micros, l'appareil sera capable de flasher les véhicules dont le niveau sonore est supérieur à 90 décibels.
Un palier maximal qui sera déterminé par une phase test dans un premier temps, sans constatation d'infraction.
Les premières amendes ne sont donc pas pour tout de suite mais le montant est déjà connu.
Ceux qui disposent d'un véhicule trop bruyant s'exposent à une contravention de 135 euros, minorée à 90 euros en cas de paiement dans les 15 jours.
Ce n'est pas la première fois que ce type d'appareil prend place dans les rues niçoises. Déjà une dizaine de radars pédagogiques sont présents. Dix autres seront déployés en 2022 dans un objectif de prévention.
Un homologue, dit "de sanction" est lui aussi présent, avenue Félix-Faure. Ici, pas d'alerte mais bien une verbalisation.
Pour le moment ce sont des amendes fictives qui sont envoyées, mais dès 2023, il faudra mettre le main à la poche si vous vous faites flasher.