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Le succès de la livraison de repas fait des heureux, mais exaspère aussi certains riverains. Nombreux sont ceux à être impactés par les nuisances générées par l'activité.
Mercredi 15 décembre au soir, policiers nationaux et municipaux, douaniers et un agent de l'Urssaf étaient mobilisés pour effectuer des contrôles dans le centre de Nice.
Une opération de grande ampleur ciblant les coursiers des plateformes de livraison de repas à domicile.
Dans le détail, deux scooters ont été immobilisés pour défaut d'assurance, quatre amendes ont été dressées pour des infractions au code de la roue.
Il faut ajouter la découverte de 12 cas de travail dissimulé et 6 usurpations d'identité.
Un phénomène qui n'est pas neuf au sein de la capitale azuréenne. Au cours des douze dernières opérations similaires, 90 PV ont été dressés pour non respect du code de la route et 17 infractions pour activité non-déclarée ont été recensées.
La mairie tape de poing sur la table
"Nous avons pris un arrêté visant à réglementer l'activité d'une catégorie de livreurs" a ainsi fait savoir Anthony Borré.
Le premier adjoint de Christian Estrosi, délégué à la sécurité, a précisé que cette décision concernait principalement "l'activité des deux roues qui provoque des nuisances et des infractions".
Concrètement, entre 11 h 30 et 21 h 30, les coursiers ne pourront plus stationner en-dehors du temps de chargement des repas dans la zone Alsace Lorraine, les rues de Paris, de Belgique, Pertinax, Assalit, l’avenue Thiers et la place Saëtone.
D'autre quartiers pourraient être concernés, en fonction de l'efficacité du dispositif. Les éléments seront rendus publics sous trois mois.
Des échanges avec Deliveroo ont déjà menés, une réunion avec UberEats est également au programme.