Ça devait être une matinée comme une autre… sauf que tout ne s'est pas passé comme prévu. Munie d'un ticket, cette étudiante a été verbalisée par les contrôleurs du tramway, au cours d'un contrôle très tendu.
"J'ai pris l'arrêt Libération pour descendre vers la gare Thiers." Trajet banal pour Léane, étudiante en hôtellerie-restauration, qui a saisi Nice-Presse pour raconter l'incident.
Enfin, pas tout à fait puisque ce jeudi 20 janvier la jeune femme se rend à un examen. "J'arrive à la gare, et les contrôleurs sont à l'arrêt. En montant, j'avais validé mon billet pris sur l'application Nice Ticket." Heure de pointage, 7h23 (voir la capture d'écran ci-bas).
Seule une minute sépare les deux arrêts.
Spontanément, la jeune fille de bientôt 18 ans se présente aux agents de Lignes d'Azur qui, comme à l'accoutumée, bloquent les portes le temps des vérifications.

Contrôle tendu
"Je leur montre mon ticket pour pouvoir sortir". Passage refusé par le contrôleur qui invoque une validation à la vue ("VAV") des équipes du réseau de transport.
"Il me dit que je ne sors pas et que je descendrai au prochain arrêt. Je lui montre mon ticket, il est possible de vérifier l'heure de validation, et j'explique que j'ai un train à prendre à 7h26" rembobine-t-elle.
La jeune fille montre une photo de sa carte d'identité sur son téléphone "qu'il me prend des mains et débranche les écouteurs, qui me sont lancés à la figure".
"On perd du temps là-dessus, j'avais loupé mon train". Après une vaine argumentation, Léane est contrainte de payer pour pouvoir partir.
Sur un règlement immédiat, l'amende plafonne à 40 euros. En cas de règlement a posteriori, elle est majorée à 100 euros.
Une pilule difficile à avaler : "Je travaille pour subvenir à une grande partie de mes besoins, donc forcément, ça impacte le portefeuille."
Suite à cette affaire, une contestation par courrier a été faite auprès de la régie Lignes d'Azur. Pas de réponse pour le moment.
Coup de gueule
"Il faudrait que ces agents remettent un peu en question leurs méthodes !" réclame-t-elle.
"C'est complètement anormal de mettre des amendes non-justifiées, de cette façon, sans vérifier correctement les choses. Tout ça est totalement arbitraire".