La droite, alliée à l’extrême droite de Giorgia Meloni, a largement devancé ses adversaires ce week-end et formera le prochain gouvernement italien.
Les partis nationalistes français, le Rassemblement national et Reconquête, triomphent depuis dimanche 25 septembre. Pour eux, le succès de la coalition en Italie illustrerait l'urgence d'une alliance entre droite républicaine et extrême droite en France.
La réaction d'Éric Ciotti, candidat à la présidence des Républicains, était attendue.
Depuis des années, son discours ferme fait dire à ses détracteurs qu'il se rapproche d'une alliance avec Marine Le Pen.
Le parti d'Eric Zemmour, d'autre part, n'avait pas présenté de candidat face à lui à l'occasion des dernières élections législatives.
"Ni extrémisme, ni angélisme"
Dès lors, le député LR des Alpes-Maritimes pense-t-il lui aussi que son succès passerait par un accord avec les nationalistes ?
"La victoire de Giorgia Meloni en Italie est la conséquence des échecs de ses prédécesseurs, notamment en matière migratoire" juge-t-il ce lundi 26 septembre.
"Les déclarations belliqueuses et méprisantes pour la démocratie italienne sont inutiles" poursuit-il.
"Aux Républicains, à nous de construire une offre politique viable et équilibrée qui ne tombe ni dans l’extrémisme ni dans l’angélisme et qui s’attaque aux vrais problèmes : perte de notre souveraineté et de nos repères civilisationnels au profit de l’UE, poids insupportable des impôts, bureaucratie asphyxiante, immigration incontrôlée et insécurité galopante".