Actuellement, un épisode caniculaire touche la France. Si la partie Est du pays est largement impactée, les Alpes-Maritimes ne figurent pas parmi les quatre départements en vigilance rouge.
- MISE À JOUR - Quinze départements supplémentaires doivent passer en vigilance rouge mercredi, a ajouté Météo-France : l’Ain, la Loire, l’Isère, la Lozère, le Gard, le Vaucluse, l’Hérault, l’Aveyron, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, l’Aude, le Lot, le Lot-et-Garonne, la Haute-Garonne et le Gers.
Ce mardi 22 août, la température dépassera largement les 30 degrés à Nice et ses alentours. Il fera donc encore une nouvelle fois très chaud sur le territoire azuréen, comme c’est le cas depuis plusieurs jours maintenant.
Mais bien que les thermomètres s’emballent sur la Côte d’Azur, les Alpes-Maritimes ne se trouvent pas parmi les quatre départements placés en vigilance rouge canicule par Météo-France.
Ce très fort épisode caniculaire concerne le Rhône, la Drôme, l’Ardèche et la Haute-Loire. C’est un événement qui reste assez rare car ce passage au stade supérieur de la vigilance orange n’a été déclenché qu’à une trentaine de reprises depuis sa création en 2004.
Une canicule "extrême"
Mais alors comment et pourquoi est-il instauré pour ces quatre territoires à partir de ce 22 août à midi ? Tout d’abord, il faut savoir que cette situation correspond à "une canicule extrême, exceptionnelle par sa durée, son intensité, son extension géographique", comme le précise Météo-France.
Si les quatre départements ont basculé dans le rouge, au contraire des 49 autres restés "dans l'orange", dont les Alpes-Maritimes, c’est qu’il existe des risques sanitaires pour l’ensemble de la population, mais pas uniquement.
Les impacts sociétaux sont également pris en compte : sécheresse, approvisionnement en eau potable, aménagement ou arrêt de certaines activités…
Les critères évoluent en fonction des circonstances, avec des facteurs aggravants tels que la durée, la précocité de la vague de chaleur, la pollution de l’air, l’humidité, ou atténuants, principalement la brièveté de l’épisode. Une fois les constatations effectuées, "les prévisions météorologiques sont confrontées avec les référentiels établis par Santé publique France, fondés sur des études épidémiologiques des évènements passés, pour estimer le niveau de vigilance canicule", précise l’établissement public.
Des conséquences pour les activités en plein air
Dans les quatre territoires visés, les températures frôlent les 40 degrés l’après-midi (ce qui n'est pas le cas chez nous, sur le littoral) depuis plusieurs jours, et les nuits restent très chaudes. Une fois l’alerte établie, les préfectures décident des conséquences concernant les activités, surtout en plein air.
Ainsi, des manifestations peuvent être annulées, qu’elles soient sportives ou culturelles. L’accès aux bois et forêts peut être interdit. Certains établissements (crèches, centres de loisirs…) pourraient recevoir des consignes afin de limiter les risques, voire carrément fermer.
En revanche, les conseils habituels (boire de l’eau, retarder ses sorties, éviter les efforts physiques, fermer les volets le jour et aérer la nuit…) sont toujours valables, et même étendus à tous.
Les Alpes-Maritimes en vigilance orange
Nice et les Alpes-Maritimes ne sont donc pas encore dans l’œil du cyclone caniculaire, mais elles restent en vigilance orange, ce qui invite à la plus grande prudence. A priori, le département a de la marge avant de potentiellement basculer, le thermomètre n’ayant pas prévu de dépasser les 34 degrés cette semaine, avec de la pluie possible lundi 28 août (30% de probabilité).
À noter au niveau national que le pays a connu sa journée la plus chaude jamais mesurée après le 15 août lundi.