Les abords du quai des États-Unis et du cours Saleya sont victimes, depuis plusieurs jours, d'un climat d'insécurité dénoncé par les habitants. La mairie en appelle à l'État et recommande l'envoi d'une compagnie de CRS.
POLICE/JUSTICE — Le grand n'importe quoi rue des Ponchettes à Nice. Depuis la fin juin, d'après les riverains, des "bandes de jeunes" saccagent le quartier (des portes d'immeubles ont été brisées, des déjections retrouvées dans un hall…) et provoquent de fortes nuisances sonores la nuit.
À lire les réseaux sociaux ou des témoignages d'habitants dans le Nice-Matin du jour (article abonnés), des rassemblement de 16-25 ans, alcoolisés et violents, auraient amené l'insécurité dans cette zone très touristique de la capitale azuréenne.
Faut-il y voir un rapport avec les nuisances et dérapages relevés à Franck-Pilatte ? Depuis la fin du confinement, le quartier du Port est lui aussi victime de dégradations, de cambriolages et de nuisances. À tel point que des dispositifs de sécurité renforcés y ont été installés.
"La situation est inquiétante, reconnu le premier adjoint au maire Anthony Borré. On fait face à des rassemblements de 500 à 1.000 jeunes très alcoolisés sur la plage (…)"
"C’est un phénomène qui n’existait pas avant (…) et qui est d’autant plus inquiétant étant donné le risque sanitaire qu’il représente."
"Nous avons besoin d'une compagnie de CRS"
D'après la Ville, les jeunes en question viendraient des quartiers populaires du Nord et de l'Ouest de la ville : "Trachel, l’Ariane et les Moulins."
"La police municipale ne suffit pas. Elle ne peut pas faire un contrôle d’identité, ni enquêter et elle doit faire face à de multiples problématiques et missions depuis le déconfinement" souligne la mairie.
"Nous avons besoin du concours de la police nationale et même d’une compagnie de CRS compte tenu du nombre de jeunes"
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