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Mardi 1er mars, le service statistique ministériel de la sécurité intérieure a publié une étude de la répartition de la délinquance en France en 2021. Certaines communes s'en tirent mieux que d'autres. Voici la situation à Nice.
La délinquance "n’est pas répartie de manière uniforme" sur le territoire, note le rapport en guise de préambule.
Comme nous l'avions détaillé dans un précédent article, la Région Sud est la plus dangereuse de l'Hexagone, derrière l'Ile-de-France. De leur côté, les Alpes-Maritimes figurent en troisième place du palmarès départemental.
Quid des villes ? L'analyse réalisée avec les données du ministère de l'intérieur se base sur dix indicateurs différents :
- coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans ou plus
- violences intrafamiliales,
- violences sexuelles,
- vols avec armes,
- vols violents sans arme,
- vols sans violence contre des personnes,
- cambriolages de logement,
- vols de véhicules,
- vols dans les véhicules,
- et vols d’accessoires sur véhicules.
Selon l'étude, ces dix types de faits ont tous été recensés à Nice, plaçant ainsi notre cité dans le top 100 de celles où la délinquance était la plus présente en 2021. Les 27 communes les plus peuplées du pays sont dans la même situation.
Quelle situation face aux autres ?
La capitale azuréenne enregistre entre 3.4 et 5.2 cambriolages pour 1.000 logements.
Un niveau largement inférieur à celui d'autres grandes métropoles telles que Marseille, Bordeaux ou Toulouse dont le bilan est supérieur à 12.1 faits pour 1.000 résidences.
Notre ville affiche également entre 12.7 et 18 vols sans violence pour 1.000 personnes. Une donnée élevé mais bien en-dessous des 49.4 vols recensés à Saint-Tropez. Paris, Lyon et Montpellier se placent entre 18 et 49.9 actes.
Bilan moins reluisant pour les violences intrafamiliales avec 2.7 à 3.8 faits répertoriés pour 1.000 habitants dans la cité des Anges. Un résultat égal à celui de Marseille ou Paris.
En revanche, Lyon, Bordeaux et Toulouse semblent moins touchées avec 2 à 2.7 victimes de coups et blessures volontaires intrafamiliaux.
Le rapport ne détaille pas les données pour les autres types d'actes mais indique une "forte concentration des différentes formes de délinquance dans les communes les plus peuplées".
Concrètement, les aires urbaines les plus denses cumulent le plus de crimes et délits comme l'illustrent ces deux cartes.

gendarmerie / : Insee, populations légales, recensement de la population 2019.