Votre Avis, une rubrique participative pour vous exprimer dans Nice-Presse.
Contrairement à ce qui existe en Corse, les Niçois doivent indiquer s’ils souhaitent ne plus recevoir de publicités dans leur boîte aux lettres. Selon une consultation lancée sur notre et site et réseaux sociaux, vous seriez majoritairement favorables à une inversion du système.
Expérimenté dans plusieurs communes de France, dont Opio, Le Rouret ou encore Bordeaux, le dispositif Oui-Pub consiste à distribuer des prospectus uniquement chez les foyers consentants.
Ce mécanisme a donc la propriété inverse de celui que nous connaissons actuellement, c'est-à-dire la petite vignette Stop-Pub qu’il nous faut coller si l’on veut se débarrasser des annonces que nous emmènent facteurs et colporteurs.
Pour 67% d’entre vous, il serait préférable de les bannir, au moins partiellement, et ainsi ne les apporter qu’aux habitants demandeurs.
La raison principale évoquée par nos lecteurs est celle du "gaspillage". Pour Jean-Louis, 63 ans, ces pubs "ne sont pas regardées" et, comme le constate Jean-Claude, lui aussi sexagénaire, "elles viennent remplir nos boîtes aux lettres et terminent finalement par terre".
Valérie, 58 ans, va également dans ce sens, précisant qu’elles "sont inutiles car les gens ne les prennent pas en compte."
"Pollution", "gaspillage"… les pubs pointées du doigt
Pour Carole, 63 ans, "ces fiches ne servent strictement à rien et demandent en plus une grosse production, donc un gaspillage de ressources. Il faut arrêter ça au plus vite."
Un système "polluant, coûteux, tout en étant inutile", pour Francis, 73 ans, qui en plus n’est plus attractif pour Robert, 65 ans, qui dit ne "plus être intéressé" par les prospectus qu’il reçoit.
Enfin, Patrice, 56 ans, note que les "promotions sont de moins en moins intéressantes, ce qui les rend de fait moins nécessaires".
"Tout le monde n’a pas accès à Internet pour dénicher les bons plans"
Plus d'un tiers reste, et cela sera une surprise pour certains, attaché aux "réclames".
Certains y voient dans un outil utile pour les boutiques, pour se faire connaître. "C’est un moyen de communication pour les commerces de proximité", défend ainsi Clément, 37 ans.
Jacqueline, octogénaire, perçoit cela comme "des informations supplémentaires" qu’elle ne trouverait pas ailleurs.
Ce qui rejoint le témoignage de Guy, 45 ans, rappelant que "tout le monde n’a pas accès à Internet pour dénicher les bons plans".
Selon Thomas, 26 ans, "le numérique est plus polluant". Il préfère donc "un monde du papier, une ressource naturelle et recyclable."