La municipalité niçoise a équipé les écoles de bornes d'appel d'urgence et fourni des policiers à celles qui en ont fait la demande. Après quelques critiques, la communauté éducative est aujourd'hui très demandeuse.
L'idée avait fait polémique il y a quatre ans. Depuis, elle est pleinement entrée dans les moeurs. En 2018, le maire Christian Estrosi, avec l'appui du ministère, lançait une expérimentation remarquée : envoyer un policier non-armé mais en uniforme dans les établissements volontaires.
Certains syndicats pointaient une "surenchère sécuritaire", quand de nombreux parents se disaient plutôt rassurés.
Où en sommes-nous aujourd'hui ? Le premier adjoint Anthony Borré indiquait à Nice-Presse vendredi 27 janvier que 20% des écoles niçoises ont demandé et obtenu ces dernières années la présence quotidienne d'un agent "spécialement formé" dans leurs murs. Certaines en ont deux.
"Tous nos retours sont positifs"
Quatre nouveaux établissements ont d'ores et déjà demandé à la mairie de rejoindre les trente qui bénéficient du dispositif.
"Nous assumons une présence devant les 150 écoles de la ville, matin et soir" ajoute l'élu chargé de la sécurité. "Pour repérer toute présence suspecte et désamorcer les éventuels conflits entre parents ou enfants".
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"Le policier peut être un confident de l'enseignant en cas d'incident. Sa présence régulière, pas forcément permanente, apporte de toute façon un soutien à la communauté éducative, sans la déposséder" expliquait Anthony Borré dans nos colonnes, en novembre 2020. "Tous nos retours sont positifs".
Ces ASVP proposent à l'occasion des séquences de prévention sur les dangers d'Internet, ou sur les règles de sûreté pour les déplacements en ville.
Toujours au rayon de la sécurité, les écoles sont toutes équipées de bornes d’appel d’urgence, facilement actionnables et disposées sur la voie publique. Un outil directement relié, par une caméra et un micro, au centre de supervision de la police municipale.
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