Alors que le risque d'attentat reste présent sur le territoire, équipements privés comme publics demandent à la municipalité de disposer de boutons d'alerte.
Nice compte déjà environ 240 petits boîtiers, directement reliés aux opérateurs de la police municipale.
Le dispositif va s'étendre. Tel que rapporté dans notre récapitulatif du dernier conseil municipal, les élus ont approuvé l'installation de nouveaux boutons d'alarme dans des bâtiments privés et publics, un peu partout dans la capitale départementale.

Les actionner permet d'être mis en relation immédiatement avec le CSU, le centre de supervision urbain, installé dans le quartier de la Libération.
C'est une borne similaire, installée dans la rue, qui a permis aux agents communaux d'intervenir en quelques instants lors de l'attentat de la basilique Notre-Dame, le 29 octobre 2020.
Prochainement, la Ville annonce que ce système sera bien "renforcé" dans les écoles privées et les établissements d’enseignement (collèges, lycées, universités…), mais aussi dans ceux qui sont gérés par la Chambre de commerce.
Ont également déposé une demande : la fondation Lenval pour l’hôpital accueillant les enfants, le centre hospitalier universitaire (CHU) Pasteur, et l’Archet.
Le Palais des Expositions, des Congrès et Nikaïa auront également le leur, tout comme l'association SOS Médecins et les cinémas Pathé, à Jean-Médecin et Nice-Ouest.
Une police municipale "plus proche"
La niveau du plan Vigipirate est toujours placé, cet hiver, à celui de "sécurité renforcée-risque attentat", jusqu’à nouvel ordre.
Nice reste la ville la mieux équipée de France en caméras de vidéoprotection. Sa police municipale, la plus importante du pays, entend "accentuer sa politique de proximité".
Un nouveau "commissariat" municipal sera installé au Port Lympia d'ici à mars 2023, avec un guichet pour accueillir les administrés. On vous le fait visiter en avant-première dans cet article.