La gauche appelle la municipalité à en faire davantage sur le logement et les rendez-vous culturels.
C'est une tradition, le conseil municipal abordait le 31 mars son débat d'orientations budgétaires. Du côté de la majorité estrosiste, on défend "une bonne gestion" avec une dette "maîtrisée, peu impactée par l’inflation" et à un niveau "bien inférieur, si on la compare à celle de nombreuses autres villes du département"
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L'assemblée communale votera lors d'une prochaine séance le budget proposé par l'exécutif local. Christian Estrosi a rappelé ses trois priorités : "la santé, la sécurité et le cadre de vie".
Rappelant les "115 millions d’euros de dépenses d’investissement avec, notamment, la poursuite du projet de prolongement de la promenade du Paillon, l'Hôtel des polices, la rénovation des musées et du patrimoine, le verdissement…"
Dans le détail, tel qu'évoqué dans cet article, les trois principaux postes de dépenses se concentrent sur la culture et l'éducation (27%), les services (18%) puis la sécurité-salubrité (16%).
Pas assez de culture pour les Verts, trop de dette pour les ciottistes
"Vous préférez toujours organiser de grands évènements sportifs que culturels c'est un choix politique que nous regrettons" a accusé Fabrice Coupigny depuis les bancs écologistes.
Pour les Verts, les efforts "sont insuffisants en matière de logement, et le plan '1 arbre 1 habitant' manque de moyens. L'extension de la coulée verte ne sera pas déterminante dans la lutte contre la pollution de l'air. En clair, votre politique contribue au réchauffement climatique".
Du côté de Retrouver Nice (Reconquête est assimilés) Valérie Delpech a dit "regretter" la hausse de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères et l'arrivée de la Gemapi, de huit euros par habitant, pour notamment prévenir les inondations.
Deux prélèvements qui s'affichent à un niveau parmi les plus faibles des Alpes-Maritimes (taxe des ordures à Nice Métropole : 10,4%, 18,7% à Grasse, 17,9% dans les Paillons…).
Enfin, les deux élus pro-Eric Ciotti ont estimé que la dette représente "une épée de Damoclès au-dessus de la tête de chaque contribuable" alors que la collectivité serait menacée par "une mise sous tutelle" - ce qui n'est confirmé par aucun élément factuel.