Entre les démarches pas toujours évidentes et les nombreux critères à respecter pour avoir le droit à certaines aides, pas simple de s'y retrouver. Voilà quelques astuces pour éviter les maux de tête.
Depuis le 1er septembre, la réforme des retraites souhaitée par le gouvernement est mise en œuvre. Un changement controversé comme en témoignent les contestations apparues un peu partout dans le pays.
Certaines mesures, dont le relèvement de l’âge légal de départ, n’ont globalement pas reçu un bon accueil, au contraire de la revalorisation annoncée des pensions et de la création d’une surcote pour les mères de famille.
La possibilité d'avoir des trimestres en plus
Quelques bonnes nouvelles donc, et notamment celle pour certains salariés concernés de pouvoir bénéficier de trimestres supplémentaires, synonymes de "départ plus tôt que prévu". Comme indiqué, il faudra travailler plus longtemps afin de profiter d’une pension à taux plein, mais désormais, d’autres périodes d’activité, jusqu’ici oubliées, vont être comptabilisées.
Il est ici question des Travaux d’utilité collective (TUC) ou des stages dans les années 70, 80 et 90, pour lesquels vous serez autorisé à demander jusqu’à quatre trimestres supplémentaires.
Dans le détail, cela prend en compte les TUC de 1984 à 1990, les stages pratiques en entreprise et “jeunes volontaires” entre 1982 et 1987, tout comme ceux d’initiation à la vie professionnelle de 1985 à 1992. Enfin, sont également inclus, les programmes d’insertion locale allant de 1987 à 1990.
Comment le million de Français concerné peut-il accéder à ces trimestres supplémentaires ? Il faut tout simplement se connecter sur le site de l’Assurance retraite et effectuer la réclamation de ce qui vous est dû.
Ajoutons qu’ils seront intégrés dans le calcul de l’âge légal de départ. Mais attention, vous devrez impérativement fournir les justificatifs nécessaires car l’organisme n’a pas la trace de ces documents.
Des aides pour pallier les changements de vie
Outre cette nouveauté, il existe des aides exceptionnelles permises par l’Assurance retraite. Ces derniers sont très utiles pour passer les moments difficiles. Par exemple, suite à une hospitalisation, les assurés peuvent obtenir un plan d’urgence lors de leur retour dans leur logement, et ce pendant trois mois.
Chaque retraité a le droit à cet accompagnement dans la vie quotidienne, sous condition de certaines ressources. Cela comprend l’aide à domicile, la livraison de courses, le portage de repas, l’installation d’une téléalarme, entre autres choses. Il est possible d’en faire la demande directement via le service social de l’hôpital dans lequel vous vous trouviez.
En cas de perte d’un proche, de déménagement, ou tout autre changement important, un apport vous est autorisé, financé par votre caisse de retraite, toujours selon certaines conditions de revenus.
Pour les conjoints survivants d’un ancien travailleur indépendant, vous pouvez aussi bénéficier d’une aide fournie par la caisse régionale d’un montant maximal de 2 000 euros.
Un soutien pour les factures ou en cas de vol
Concernant vos factures d’énergie, là aussi, vous avez tout le loisir de solliciter un soutien de la part de l’État. La réclamation se fait auprès du même organisme, en vous procurant le dossier dédié puis en le renvoyant par voie postale. Le chèque accordé dans cette situation est de 200 euros maximum.
La même démarche vous sera demandée pour obtenir le “secours financier”, octroyé dans le cadre d’un vol ou d’une catastrophe naturelle. Suite à une évaluation sociale qui servira à justifier le versement, vous pourrez toucher au mieux 780 euros.