Depuis le début du moins d'août, la situation sanitaire évolue de manière globalement positive dans les Alpes-Maritimes. Après un léger pic, la tension hospitalière comme le nombre de nouveaux cas poursuivent leur baisse.
Sommaire
Le taux d'incidence maralpin est redescendu sous la barre symbolique des 400 nouveaux cas pour 100.000 habitants. Avec 355 au 19 août, notre département se place bien au-dessus de la moyenne nationale (192) mais il ne fait plus partie des territoires les plus touchés par la flambée épidémique estivale.
Nous avions encore 621 nouveaux cas pour 100.000 habitants sur une semaine au 12 août dernier.
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En zone rouge restent les 10-49 ans, toujours fortement impactés. Mais la situation s'est fortement améliorée chez les jeunes : de 2.385 fin juillet (!), le taux d'incidence des 20-29 ans est par exemple retombé à 713 au 26 août.
Le taux de positivité des tests antigéniques et PCR est à 3%, ce qui reste toujours légèrement au-dessus de la moyenne nationale, 2.54%. À noter que plus de 20.000 dépistages Covid sont effectués chaque semaine dans les A-M.
La situation hospitalière s'améliore
Alors qu'elle avait atteint 90% au 24 août, la tension hospitalière est maintenant à 74%. Sur les 294 personnes hospitalisées, 66 sont en réanimation.
Romain Alexandre, le directeur départemental de l'Agence régionale de santé (ARS), s'est montré rassurant dans nos colonnes :
"Dans les Alpes-Maritimes, nous sommes en capacité d’accueillir l’ensemble des patients Covid, répartis dans les établissements publics et privés."
Le directeur départemental de l'ARS dans Nice-Presse
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La vaccination poursuit son chemin. 77.03% des Maralpins vaccinés ont reçu au moins une dose. 46% de 12-17 ans ont eu au moins une injection.
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Romain Alexandre n'a pas manqué de rappeler les objectifs de vaccination avec le souhait d'avoir "fin août, au moins 50% des 12–17 ans ayant reçu une première dose, et arriver à une couverture vaccinale de 85 à 90% pour la population des Alpes-Maritimes d’ici la fin de la saison".
Le "pass sanitaire" s'étend encore
Selon le directeur départemental de l'ARS, la mise en place de ce précieux sésame est l'une des explications de la baisse du taux d'incidence, avec le "départ des touristes et la rentrée", une manière de diminuer le "brassage de population".
Au sujet de ce fameux "pass sanitaire", il s'étend ce lundi 30 août à l'ensemble des professionnels qui accueillent des clients avec la vérification du QR Code. Les soignants disposent d'un délai.
L'obligation vaccinale des professionnels de santé débutera le 15 septembre et ils devront avoir un schéma complet le 16 octobre. Pour le reste, sont sujets à la présentation du "pass" ceux qui travaillent dans :
- les bars et restaurants
- les cinémas
- les musées
- les bibliothèques
- les boites de nuit
- les salles de jeux et de spectacles
- les parcs d'attraction et fêtes foraines de plus de 30 attractions
- les parcs zoologiques
- les transports longues distances (vols nationaux, liaisons nationales ferroviaires TGV)
- les bateaux de croisières
- les centres commerciaux de plus de 20.000 m²
- les événements culturels, sportifs, ludiques ou festifs, organisés dans l'espace public ou dans un lieu ouvert au public
Durant cette première semaine de mise en place, les autorités feront preuve "de souplesse, de pédagogie, de rodage, de tolérance" a précisé Grabriel Attal, le porte-parole du gouvernement.
L'employeur sera chargé de contrôler le QR code de ses employés. En cas de défaut de "pass sanitaire", le salariés aura une suspension de contrat de travail s'il n'a pas pu poser des congés ou s'il n'a pas pu être affecté à un autre poste (sans contact avec le public).
Aucun licenciement pour défaut de vaccination n'est possible mais la suspension du contrat entraine un arrêt de la rémunération.
En cas de refus de contrôler, l'employeur s'expose à une fermeture administrative de sept jours, et 9.000 euros d'amende en cas de récidive.