Un nouveau pas dans le Green Deal ! Le Département va contribuer au financement du sanctuaire Pelagos pour protéger les fonds marins et les espèces qui s’y trouvent, notamment les mammifères.
Pelagos, voilà un drôle de nom qui doit être étranger à certains d’entre vous. Pourtant, ce vaste espace de 87.500 km² existe depuis 2002.
Il est né d’un accord entre la France, l’Italie et Monaco, signé en 1999 et destiné à préserver la biodiversité de ce qui est, aujourd’hui, la plus grande aire protégée et l’unique aire marine internationale dédiée à la protection des mammifères.
Lors de la 8ème Conférence des Parties à l’Accord Pelagos, organisée mi-décembre à Rome, Charles-Ange Ginésy a affirmé son intention de contribuer au fonds volontaire.
Poursuivre le Green Deal
Concrètement, le Département va apporter un soutien pour plusieurs projets :
- valoriser les communes pour leurs actions en matière de lutte contre les pollutions
- intervention en cas d’échouage de mammifères marins avec l’aide du Laboratoire vétérinaire départemental et le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS06)
- expérimenter certaines innovations dans les ports labellisés “ports propres” et certifiés “actifs en biodiversité”, comme celui de Villefranche-sur-Mer
- sensibiliser les collégiens à l’environnement à travers, notamment, des aires marines éducatives
Le président du département des Alpes-Maritimes a également annoncé accueillir la prochaine COP liée au sanctuaire Pelagos.
Cet engagement entre directement dans la politique du Green Deal, le plan d’action du Département en faveur de l’environnement, mis en place en 2018.
A ce sujet, Charles-Ange Ginésy faisait un point complet lors d’une interview publiée le 19 décembre dans Nice-Presse.
Inspiration pour Nice
Cette aire marine est le modèle sur lequel souhaite se baser Christian Estrosi.
En conférence de presse le vendredi 10 septembre, le président de la Métropole NCA a exprimé sa volonté de créer un grande aire protégée.
“Le Comité scientifique local va déterminer dans cette aire où la plaisance peut trouver une place vertueuse, sans aucune dégradation” détaillait l’élu au mois de septembre durant un entretien avec Nice-Presse.