Le Comité de soutien du 06 à Valérie Pécresse, candidate à l’élection présidentielle 2022, était lancé ce lundi 10 janvier à Nice. Un rassemblement organisé exactement en même temps que la venue du président de la République dans notre cité.
“Je me battrai de toutes mes forces pour que monsieur Macron soit battu” a promis Éric Ciotti, ce lundi 10 janvier depuis le quartier Saint-Roch.
Après avoir présenté une “contre-programmation” à la Maison d’arrêt de Nice, le député inaugurait le dispositif de soutien à la candidate LR dans les Alpes-Maritimes.
Alors que les ex-LR “Macron-compatibles” - Christian Estrosi en tête - s’étaient réunis sur le site du futur Hôtel des Polices avec plusieurs membres du gouvernement, les poids lourds de la droite maralpine faisaient bloc, plus à l’Est de la ville.
Parmi les mobilisés, les cinq sénateurs du département : Dominique Estrosi Sassone, Alexandra Borchio-Fontimp, Patricia Demas, Henri Leroy et Philippe Tabarot.
“Le moment est grave”
“Je pense que la France a besoin d’une présidente de la République qui ait les mains dans le métier et dans l’action” a estimé Charles Ange Ginésy, le président du Département.
“Nous avons la volonté de redonner de la force aux valeurs de la droite Républicaine, une espérance pour notre nation. Aujourd’hui, trop de nos concitoyens regardent l’avenir avec désespérance”
Éric Ciotti
Éric Ciotti a pu une nouvelle fois lâcher ses coups sur le président :
“Nous avons un candidat qui porte un bilan calamiteux, de désordre dans nos comptes publics et dans la rue. Le moment est grave. Jamais la situation de notre pays n’a été aussi dégradée… La France a quasiment la dette la plus élevée en Europe.”
D’après les derniers sondages de l’institut Ipsos, le parti LR serait au coude-à-coude avec le Rassemblement national au premier tour, alors que le chef de l’État arriverait largement en tête. Mais la droite aurait des chances de battre le sortant au second tour, contrairement à l’extrême-droite.
“Ce n’est pas un hasard”
Alors que le président faisait, lui aussi, un discours à quelques centaines de mètres de là, Éric Ciotti dérogeait aux traditions républicaines et décidait de boycotter la séquence :
“Ce n’est pas un hasard du calendrier. Nous avons laissé les Macronistes entre eux pour une vaste communication de campagne électorale. Aujourd’hui, Nice n’accueille pas le président de la République, mais un candidat.”
Marine Brenier, députée de la 5ème circonscription, n’avait pas choisi de trancher entre les deux. Elle était ainsi bien présente pour saluer Emmanuel Macron dans le centre-ville aux côtés du maire, avant de filer rejoindre le meeting LR. Respectueuse… ou prudente.