Amende pour les détenteurs d'un couteau à Nice : Christian Estrosi répond aux critiques

"Les sanctions ne sont pas allégées, au contraire", défend Christian Estrosi. La capitale de la Riviera a vécu une forte hausse des agres­sions à l'arme blanche après les confinements.

C'est une mesure concrète visant à réduire la violence ordinaire. En vigueur depuis ce dimanche 12 mai, le port d'une arme blanche est désormais puni d'une amende forfai­taire de 500 euros.

Pour l'heure au stade de l'expérimentation, elle ne s'applique pas qu'à Nice. Elle concerne aussi les autres cités dans le giron du Parquet. Autrement dit, de la rive gauche du Var en passant par Nice jusqu'à Menton.

Sur BFM TV ce lundi, le maire a estimé "qu'il faut aller plus loin, notamment en matière de pouvoirs étendus pour les polices munici­pales". L'édile a tenu à remercier le ministre de la Justice Éric Dupond-​Moretti "qui a répondu favora­blement à ma demande d’ajouter Nice dans ces juridic­tions".

Christian Estrosi a souligné que "les sanctions ne sont pas allégées, au contraire. L'amende, c'est immédiat, c'est 500€. C'est plus simple pour la police de faire des contrôles s'il ne s'agit pas d'un délit, mais d'un simple port sur soi".

Publié par @cestrosi

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À Paris, Bobigny, Bordeaux ou encore Lille, cette contra­vention concerne le port d'un couteau, d'une matraque, d'un poing américain, d'une bombe lacry­mogène, d'un lance-​pierres ou encore d'un pistolet à impulsion électrique.

Par ailleurs, l'arme sera détruite. Dans le cas où l'individu serait pris en flagrant délit, il sera interdit de fréquenter le secteur où l'infraction a été commise, pendant six mois.

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De son côté, l'élu niçois Philippe Vardon (Reconquête) dénonce ce dispo­sitif. Il explique que "punir d'une simple amende revien­drait à envoyer aux délin­quants un incroyable message de faiblesse et de renon­cement". Il poursuit : "une telle mesure ne peut en effet que renforcer le sentiment d’impunité de criminels qui se sauront à l’abri de véritables poursuites." Les premiers résultats du test éclai­reront le débat.