Situées au large du littoral corse, non loin d’Ajaccio, les îles Sanguinaires sont reconnues pour leurs magnifiques couchers de soleil, mais aussi pour leur faune et leur flore. Un territoire unique.
La Corse regorge de décors magnifiques, des plages de sables fins aux eaux turquoise à l’arrière-pays plus montagneux. Mais au large de la côte, on peut aussi y trouver de véritables trésors.
C’est notamment le cas dans le golfe d’Ajaccio, à quelques kilomètres du littoral, où apparaissent les îles Sanguinaires, un archipel composé de quatre terres : l’île principale, Mezu Mare (ou Grande Sanguinaire), l’île des Cormorans (ou Isolotto), Cala d’Alga, et Porri.
Tout cela représente un endroit naturel exceptionnel labellisé "Grand Site de France" depuis 2017. Une reconnaissance due à l’engagement des acteurs locaux en faveur de la préservation et de la gestion durable du patrimoine paysager.
Reconnu pour la richesse de sa faune et de sa flore aussi bien que pour les sublimes couchers de soleil que l’on peut y observer, le territoire, qui comprend également la Pointe de la Parata, bénéficie d’un aspect mystique.
Un archipel mystérieux
Il se distingue en effet par la présence d’une roche bien particulière, le porphyre rouge sombre. C’est d’ailleurs de cette singularité géologique que l’archipel, pourrait tirer son nom. Autre possibilité, la forte concentration dans la région de frankénie, une plante produisant des fleurs rouges.
L’appellation pourrait être en lien avec la commune de Sagone, car la première dénomination des îles fut "Sagonares insulae".
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Un passé rempli de mystère qui a inspiré les récits de nombreux auteurs/voyageurs, dont le plus célèbre n’est autre que la nouvelle Le Phare des Sanguinaires, que l’on doit à Alphonse Daudet, dans Lettres de mon moulin, un recueil daté de 1869.
Parmi les héritages historiques à contempler dans le secteur, le phare construit à l’emplacement d’une ancienne tour génoise du XVIe siècle sur la Grande Sanguinaire. Cinq autres sémaphores ont été érigés en 1838 afin de sécuriser le rivage corse.
Le plus impressionnant, et ce qui attire le plus les visiteurs dans ce coin de la Corse-du-Sud, c’est sans nul doute la faune, en particulier les colonies d’oiseaux marins qui peuvent s’y nicher en toute quiétude. Pêle-mêle : le goéland Leucophée, celui d’Audouin, la mouette rieuse, et plus rarement, le puffin cendré.
Près de 150 plantes originales
Vous l’aurez compris, on peut y observer des espèces originales, et ce constat concerne aussi la flore. Près de 150 au total y poussent. Certaines sont rares, et même absentes du reste de l'Ile de Beauté, à l’image de l’arum mange mouche, une spectaculaire plante, qui, comme son nom le laisse penser, fait partie de la famille des tueuses d’insectes.
Pour les touristes souhaitant gagner l’archipel, il est possible d’y accéder en bateau depuis Ajaccio. Une fois sur place, n’hésitez pas à rester là-bas jusqu’au coucher du soleil, vous ne serez pas déçu.
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