Lundi 16 mai, le conseil municipal de Grenoble a validé l'autorisation du port du burkini dans les piscines de la ville. La droite monte au créneau avec, notamment, David Lisnard (LR), président de l'association des maires de France (AMF).
L'édile de Cannes n'a pas été tendre avec la décision prise par l'équipe d'Eric Piolle, maire EELV de Grenoble.
L'élu azuréen a insisté mardi 17 mai sur la nécessité d'une "clarification législative nationale pour sécuriser les décisions prises, notamment les interdictions."
"Il est de la seule responsabilité des conseils municipaux et intercommunaux de fixer les règles d’accès aux équipements publics de leur compétence" a indiqué l'AMF précisant que certains vêtements peuvent être prohibés pour des "règles d’hygiène et de sécurité".
Ainsi, "la quasi-totalité des communes de France interdit les vêtements de baignade de type ‘burkini’."
En 2016, David Lisnard avait pris un arrêté municipal contre le port de cette combinaison. Une décision retoquée par la justice.
Lundi 16 mai, le député LR des Alpes-Maritimes Eric Ciotti a annoncé vouloir déposer "une proposition de loi à l’Assemblée nationale pour interdire le port du burkini et pour l’inscrire dans la loi".
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur en poste jusqu'à la nomination du prochain gouvernement, a également taclé le vote du conseil municipal grenoblois en qualifiant de "provocation communautaire contraire à nos valeurs" l'action d'Eric Piolle.
Le préfet de l'Isère a été saisi.
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