La polémique enfle toujours à Grenoble. Le maire EELV Eric Piolle souhaite autoriser le burkini dans les piscines de sa commune. Un projet vivement contesté. Dans les Alpes-Maritimes, Eric Ciotti s'empare du sujet.
A l'approche de l'été, la question du port du burkini est remise sur le tapis. Pour rappel, il s'agit s'un maillot de bain recouvrant le haut du corps ainsi que la tête et permet aux femmes musulmanes de se baigner en respectant la pudeur islamique.
A Grenoble, son autorisation dans les piscines de la ville sera débattue au conseil municipal de ce lundi 16 mai.
Soutenue par le maire Eric Piolle (EELV) au nom du principe "liberté de se vêtir ou se dévêtir", la mesure est vivement rejetée par l'opposition ainsi qu'une partie de la majorité.
La polémique s'étend, et d'autres élus s'en mêlent, à l'instar d'Eric Ciotti. Le député candidat à sa réélection dans la 1ère circonscription des Alpes-Maritimes a été direct.
Au micro de France Bleu Azur, le "monsieur sécurité de la droite" a annoncé déposer ce lundi 16 mai "une proposition de loi à l'Assemblée nationale pour interdire le port du burkini et pour l'inscrire dans la loi".
"Ce maire est malheureusement le symbole de la gauche de ceux qui veulent mobiliser un vote islamiste. Cette démarche est politicienne et elle est extraordinairement dangereuse."
Le député maralpin n'a pas manqué de tacler le pouvoir en place : "C'est aussi la conséquence de la lâcheté du gouvernement qui a refusé systématiquement de faire inscrire cette interdiction dans la loi. Si la loi était claire, il n'y aurait pas de débat."
Créé au début des années 2000, ce vêtement de bain s'est introduit progressivement en France, déclenchant de vives réactions.
En 2016 la polémique a débuté dans le Sud de la France. La commune de Villeneuve-Loubet avait pris un arrêté interdisant le port du burkini sur les plages. Une décision invalidée par le Conseil d'Etat.
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