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Dans cette rude bataille contre le coronavirus, le maire de Cannes s'est une nouvelle fois remonté les manches pour agir rapidement. Résultat : un grand centre installé dans le Palais des Festivals a été présenté lundi 4 janvier : monté en quelques jours, il permettra de vaccinner jusqu'à "quarante personnes par heure".
Un deuxième espace a été aménagé au Palais de la Victoire, à la Bocca.
Tout est prêt, les équipements sont aux normes, validés par le préfet. Seulement voilà, ce qu'il manque toujours… ce sont les doses.
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Il s'agit là d'une "défaillance administrative et politique dans l'urgence" pointe ce mercredi 6 janvier David Lisnard à l'antenne d'Europe 1, qui trahirait "un mal plus profond et ancien sur la calcification de notre administration".
L'édile regrette ainsi vivement de ne pas avoir de obtenu de réponse des autorités quand il a demandé où sont les fameux vaccins.
"On n'a pas de réponse, il n'y a pas eu de concertation, comme lors des phases précédentes. Il y a un grand décalage entre le discours officiel dans lequel on entend 'territoires, territoires, territoires', et la réalité sur le terrain"
David Lisnard, sur Europe 1 le 06/01/2020
Sans vouloir entrer plus que cela en conflit avec le gouvernement, le maire souhaite se tourner vers une seule priorité : "notre devoir est de sortir de cette impasse et de réussir comme on le peut cette campagne de vaccination. Des personnes sont confrontées à la maladie, à la crise économique. Mais aussi pour l'image de notre pays : on ne peut pas continuer comme ça."
M. Lisnard a fait partie des maires dont le volontarisme contre la première vague de Covid-19 a été le plus remarqué.
Depuis la publication d'une tribune dans le Figaro il y a quelques jours dans laquelle il pointait, là encore, "les défaillances" de l'État, l'homme fort de Cannes fait aujourd'hui figure de "décideur incontournable de la droite française".
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