SANTÉ — “La vie des Niçois en dépend”. C’est le 10 septembre dernier, d’un ton martial, que Christian Estrosi annonçait une batterie de mesures contre la progression de la Covid-19, dont la suspension des visites dans les quatre EHPAD municipaux.
Retour en arrière ce mercredi 23 septembre, puisque la Ville a annoncé leur réouverture partielle. Entre temps, le fils et le petit-fils d’une centenaire privée de sa famille s’étaient installés devant l’hôtel de ville pour protester contre la mesure et distribuer des tracts.
“Aucun pétitionnaire ne viendra faire infléchir ma position de fermeté pour la protection des séniors les plus fragiles” a répondu sur Twitter Christian Estrosi, balayant l’idée d’avoir été influencé.
La décision du maire de Nice avait été prise alors que ni le préfet ni l’Agence régionale de santé (ARS) n’avaient préconisé cette interdiction, généralement très mal vécue par les proches des pensionnaires, par les pensionnaires eux-mêmes, et comportant des risques évidents (isolement, dépression, syndrome de glissement…).
Ces quinze derniers jours, “les agents travaillant dans ces structures et tous les résidents ont été testés. Ces tests sont quasiment terminés et, pour l’instant, aucun ne s’est révélé positif” fait valoir la Ville auprès de Nice-Matin.
“En fonction de ces résultats, nous remettons en place les visites des familles, mais uniquement sur rendez-vous avec barnums extérieurs, protections entre résidents et leurs proches plus tous les gestes barrières.”