Ces axes entre Nice et Menton offrent de sublimes paysages lorsqu’on les emprunte : une invitation au voyage en bord de mer, pour admirer la Méditerranée.
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Les résidents de la Côte d’Azur les surnomment la "basse", "la moyenne" et la "grande" corniche. Vous avez certainement déjà entendu parler, voire déjà emprunté ces routes entre Nice et Menton. Elles serpentent le long du littoral, donnant aux usagers des points de vue superbes sur le bleu de la Méditerranée.
Nous pouvons commencer notre périple sur les voies azuréennes en partant du port Lympia, pour prendre la direction de la frontière italienne. Le charme des façades colorées conjugué aux paysages méditerranéen est inégalable.
Dans la capitale des Alpes-Maritimes, profitez des demeures de la Belle Époque, ainsi que d’une courte pause sur le boulevard Carnot pour observer le très beau panorama sur la Baie des Anges.
La basse corniche et ses villages du littoral
L’expédition se poursuit ensuite en dehors de l’agglomération niçoise, où vous apercevrez la presqu’île de Saint-Jean-Cap-Ferrat et la rade de Villefranche-sur-Mer. D’ailleurs, si vous pouvez vous offrir le luxe de faire quelques arrêts lors du trajet, prenez le temps de visiter les villages comme Beaulieu-sur-Mer, Èze ou encore Cap d’Ail.
Après avoir circulé au pied des falaises, la moyenne corniche, elle, s’élève un peu plus. Vous serez quelques centaines de mètres au-dessus du rivage, sur l’ancienne Nationale 7, aussi appelée "Route des vacances", entre Paris et Menton.
Sur la "Route des vacances" avec ses paysages somptueux
On entame le parcours dans le quartier du port, sur la place Max Barel, puis on roule entre la végétation et la splendide vue sur l’horizon, encore plus lorsqu’il est dégagé. En contrebas, on peut admirer les communes précédemment citées. On ne saurait également vous conseiller de prendre le temps de visiter le jardin exotique à Èze après avoir déambulé dans les rues, ou après avoir dompté le fameux chemin de Nietzsche.
Enfin, si vous n’avez pas le vertige, ne passez pas à côté de la spectaculaire grande corniche à plus de 400 mètres d’altitude. Il s’agit du plus ancien sentier bâti, imaginé sous Napoléon 1er. Elle suit la "Via Augusta", et vous retrouvez notamment certains passages d’origine. Elle démarre du boulevard Bischoffsheim et promet un voyage à flanc de colline.
Sportive et sauvage, la grande corniche est un inratable
Appréciée pour ses décors naturels, elle est la plus connue, la plus sportive, la plus sauvage et la plus mythique des trois. Elle traverse un parc départemental et propose donc une excursion dépaysante et vivifiante, qui, comme les autres, a séduit les réalisateurs de film, ces derniers aimant capturer des plans sur ces routes maralpines. Nous avons ainsi l’exemple de "La Main au collet" d’Alfred Hitchcock (1955).