Chaque année, nous en observons des milliers sur nos littoraux maralpins. Face à la prolifération des méduses, toutes les stations balnéaires ne sont pas touchées de la même façon.
Avant de désigner le "vainqueur" de ce palmarès, il faut d’abord expliquer que si les scyphozoaires sont en nombre sur les côtes de la Méditerranée, ce n’est pas un hasard. En effet, cet animal, communément appelé méduse, vit en profondeur dans de l'eau froide à 14 degrés et remonte la nuit pour se nourrir à la surface.
C’est à cet instant, si le vent souffle vers la plage, ce qui est le cas chez nous, qu’elles sont transportées vers la rive, d’où leur "envahissement" de la Région Sud, à commencer par les Alpes-Maritimes.
Saint-Jean-Cap-Ferrat particulièrement impactée
Dans le top 30 des villes les plus touchées, d'après Le Figaro, on retrouve pas moins de six agglomérations maralpines, dont, tout en haut ou presque, Saint-Jean-Cap-Ferrat (2e, 18 jours avec au moins quelques méduses).
La commune côtière est devancée par Carry-le-Rouet (Bouches-du-Rhône, 18 également). Descendons ensuite un peu pour voir que dans ce classement figurent aussi Théoule-sur-Mer (13e, 12 jours avec plusieurs méduses), Antibes (17e, 12), Villefranche-sur-Mer (18e, 11), puis Nice (26e, 9) et Cagnes-sur-Mer (30e, 8).
Plus généralement, ces bêtes aquatiques s’invitent en masse sur les littoraux azuréens puisque 16 des 30 premières stations balnéaires viennent de Provence-Alpes-Côte d’Azur, avec dans le top 10 Hyères (3e), Ramatuelle (4e), La Ciotat (5e), Ensuès-la-Redonne (9e) et Saint-Mandrier-sur-Mer (10e).
Le Sud-Est terre d'accueil des méduses
Les signalements sont donc nombreux sur notre territoire, mais pas uniquement car le Sud du pays dans sa globalité est fortement touché. Pour autant, la façade atlantique n’est pas moins exposée, mais les espèces y sont moins urticantes et les baigneurs moins présents que chez nous.
Pour établir cette hiérarchie, nos confrères se sont appuyés sur le programme Méduséo qui collecte les avertissements, mais aussi sur les messages publiés sur les réseaux sociaux ou encore la géolocalisation des recherches par mots-clefs sur Internet des dernières 24 heures.
Cela donne un score sur 100 par jour à chaque lieu selon le nombre estimé de méduses sur la plage. Afin de pondérer les coins les plus touristiques, les données ont été corrigées selon la population estivale.