CORONAVIRUS — “Aujourd’hui, le niveau de circulation du virus dans le pays est le même qu’au moment du couvre-feu. Il n’est pas question de déconfiner” réaffirme aujourd’hui Emmanuel Macron dans les colonnes du Journal du dimanche, avant son allocution télévisée prévue mardi soir à 20 heures.
“Rien n’est pire que l’incertitude et l’impression d’une morosité sans fin. Il faut de la cohérence, de la clarté, un cap. Savoir ensemble où nous allons et comment y aller. C’est difficile, car la pandémie est par essence imprévisible et mondiale” a-t-il expliqué, “mais c’est la clé de la confiance, qui elle-même est la clé du succès.”
Selon le président, “il n’y a pas de fatalité. Les crises peuvent être, à la fin, des accélérateurs de progrès. Nous devons être au rendez-vous de l’Histoire. Et la France a tous les atouts pour l’être.”
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Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, précise dans le même journal que les “assouplissements” du confinement “se feront en trois étapes au regard de l’évolution sanitaire et des risques liés à certaines activités : d’abord autour du 1er décembre, puis avant les congés de fin d’année, puis à partir de janvier 2021.”
Toutefois, “le confinement va se poursuivre et donc la limitation des déplacements aussi”, confirme-t-il.
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Une attestation pour se déplacer sera toujours obligatoire même après le 1er décembre, avait déjà indiqué le Premier ministre Jean Castex.
Gabriel Attal confirme cependant la réouverture des commerces “autour du 1er décembre”, soulignant que “certains établissements, comme les bars et restaurants, continueront à connaître des restrictions.”