Jusqu’ici réservé aux plus de 18 ans, le “pass sanitaire” va désormais être obligatoire pour les mineurs. C’est aussi la fin de la gratuité des tests de dépistage dits “de confort”. On fait le point sur tous les changements.
Ils y avaient échappé à cause de leur accès tardif à la vaccination (depuis le 15 juin). Dès le 30 septembre, les 12-17 ans vont devoir se soumettre au “pass sanitaire” en vigueur depuis le 9 août.
L’obtention du QR Code, après leurs deux doses de vaccin, leur permettra, comme aux adultes, de se rendre dans les cinémas, restaurants, bars, musées, théâtres et même de prendre le TGV.
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En plus de ça, le sésame sera obligatoire pour les sorties scolaires durant lesquelles les élèves sont mélangés au public. Dans le cas d’activités où ils évoluent entre eux, ce dispositif ne sera pas exigé.
Changement également pour les autorisations liées à la vaccination. Les plus de 16 ans peuvent se faire vacciner sans accord parental. En revanche, une autorisation d’un des deux parents est nécessaire pour les 12-15 ans.
Tests à environ 30-50 euros
Annoncé par Emmanuel Macron lors de son allocution le 12 juillet, les “tests de confort” ne seront plus gratuits.
“Il n’est plus légitime de payer des tests de confort à outrance aux frais des contribuables” a déclaré Jean Castex dans une interview accordée aux Échos dimanche 16 septembre.
En clair, l’État ne paiera plus pour ceux qui effectuent des tests dans l’optique d’échapper à la vaccination.
Les prix ne sont pas encore fixés, mais le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a rappelé que le gouvernement avait mis en “place les tests payants pour les étrangers au début de l’été. C’est 29 euros pour l’antigénique et 49 euros pour le PCR”. “A priori, ça ne sera pas très éloigné” selon lui.
Cette mesure sera appliquée dès le 15 octobre et permettra d’alléger la facture des dépistages qui s’élève à 2,2 milliards d’euros pour l’année 2020.
Malgré tout, les dépistages resteront gratuits s’ils sont prescrits par un médecin et seront accessibles sans prescription pour une personne vaccinée. Le conseil scientifique a estimé que cette gratuité devait aussi concerner les 12-16 ans.