Nice entend désormais être reconnue comme un exemple international de défense du patrimoine et de l'environnement.
Le temps de la fête, pour le premier anniversaire de l'accession de Nice au patrimoine mondial. Le maire réunissait samedi 27 août "ceux dont l'action a été déterminante dans cette victoire": les représentants de l'UNESCO, le pilote de cette mission et ancien ministre de la culture Jean-Jacques Aillagon ou encore l'élu niçois Gérard Baudoux. Après le dévoilement d'une plaque commémorative — bientôt installée sur la façade de l'Hôtel de Ville — et quelques discours devant la Villa Masséna, un feu d'artifice a été tiré depuis le bord de mer.
Ce classement a surtout un grand intérêt touristique, puisque les autres villes françaises précédemment classées ont vu leur fréquentation bondir. Le maire y a également vu une confirmation de sa politique, avec "le retour de la ville-jardin célébrée par la villégiature d'hiver de Rivera, puisque les urgences et la modernité du moment, ce sont l'environnement et la préservation de la culture." Rappelant que Venise a failli perdre son label à cause des croisiéristes, Christian Estrosi a légitimé dans un clin d'oeil ses derniers coups de pression adressés à la Corsica Ferries, compagnie trop polluante (pour l'instant) installée au Port de Nice.
"Nous avons porté Nice au regard de l'humanité toute entière" a également souligné M. Aillagon, au sujet d'une distinction "qui nous oblige". Une soirée qui aurait pu être parfaite sans la présence controversée, et surtout la décoration, de l'ambassadeur du Qatar Nasser Hamad Hinzab.
Le ciel de #Nice06 illuminé de mille couleurs, entraînées par les musiques du monde. Merci aux dizaines de milliers de Niçois et visiteurs venus célébrer ce moment fort pour la @villedenice. #NicePatrimoineMondial #ILoveNice pic.twitter.com/QAiWezs5kS
— Christian Estrosi (@cestrosi) August 27, 2022