Le Parisien dévoile ce week-end son palmarès des villes les plus sûres de France. Comment s'en sortent celles des Alpes-Maritimes ? On décrypte tout cela ensemble.
Les stars de ce palmarès se situent à l’Ouest. Les petites communes tirent leur épingle du jeu, quand ce sont les métropoles qui dégustent.
Les trois villes les plus sûres de France sont rurales et comptent moins de 26.000 habitants : Sèvremoine, Chemillé-en-Anjou et Montaigu-Vendée.
Chez nous, la capitale des Alpes-Maritimes s'en sort très bien (lire notre article dédié).
Dans ce classement basé sur les données du ministère de l'Intérieur — les agressions, vols et cambriolages — Nice (345.000 habitants) obtient la note de 12/20, et se place 177e sur 273.
Bien devant Toulouse (235e), Lyon (248e), Marseille (263e) ou encore Bordeaux (268e).
On retrouve Le Cannet (42.000 habitants) à une très belle onzième place, avec une note de bonne élève : 15/20.
Mieux encore, Saint-Laurent-du-Var (30.000 habitants) est 7e, avec 15,45/20.
Vallauris (26.000 habitants) est 99e, avec 13/20, Mandelieu-la-Napoule (23.000 habitants) s'en sort avec 14,3/20, au top (26e).
Menton (30.000 habitants) a également bien travaillé. La cité du citron est 92ème, avec un satisfaisant 13/20.
Parmi les communes plus vastes, Cagnes-sur-Mer (50.000 habitants) obtient la 25e place, avec 14,29. Un exemple à suivre.
Et les trois grandes villes de l'Ouest ?
Cannes (75.000) est 187e, avec 11,8/20. Grasse (51.000) fait beaucoup mieux, avec 14,4/20, à la 22e place. Antibes (75.000) est 82ème, avec 13,3/20.
Parmi les facteurs explicatifs, les auteurs de cette étude avancent l'importance des polices municipales dans les aires urbaines bien notées.
Dans les communes de petite et moyenne importance, la régulation sociale serait plus simple. Les voisins veilleraient les uns sur les autres, par exemple, ce qui serait bien moins le cas dans les métropoles. Elle-mêmes confrontées au tourisme de masse et à certaines formes de criminalité, notamment le trafic de stupéfiants.