Juste avant les congés de Noël, les élus niçois se sont vivement opposés au sujet du prochain budget communal, tout de même approuvé à la majorité.
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Endettement maîtrisé, services publics locaux maintenus à un prix accessible et 124 millions d'euros pour une enveloppe d'investissements en hausse. Le budget 2025 tel que présenté par la mairie de Nice, vous avez eu l'occasion de le découvrir en avant-première dans nos colonnes, avec cet article du 4 décembre dernier.
À l'occasion du dernier conseil de l'année, l'opposition écologiste a eu l'occasion de réagir, et le tableau n'est selon elle pas aussi rose.
"Pas suffisamment pour le logement, la jeunesse, la culture"
Au micro, Juliette Chesnel-Le Roux a dénoncé des "choix budgétaires consternants" et une "mauvaise gestion" de l'exécutif qui aurait causé la hausse des tarifs Lignes d'Azur et à une évolution de la taxe foncière sur l'exercice précédent (mais pas pour l'an prochain).
Comparant Christian Estrosi "à Louis XVI, qui a vidé les caisses par des dépenses inconsidérées", l'élue Verte s'est émue du niveau de la dette - 548 millions d'euros - ainsi que du coût de différents emprunts contractés. Et de tacler : "La ville s’expose à l’asphyxie financière, et ce sont les Niçois qui en paieront le prix".
Parmi les différents futurs postes budgétaires, le groupe Nice Écologique estime que la culture et la jeunesse "ne font que stagner" et les moyens ne sont pas déployés "face à la crise du logement qui frappe de plein fouet les Niçois".
Evoquant à nouveau "la chute de Louis XVI", Juliette Chesnel-Le Roux a conclu avec une allusion à la prochaine élection municipale, à laquelle elle est déjà candidate : "la cocarde verte, celle de Camille Desmoulins, symbole d'espérance, sera au premier plan en 2026".
En réponse, Christian Estrosi s'est comparé "plutôt à Napoléon III" qui avait contracté des emprunts de long terme notamment pour transformer et apaiser Paris, dotée d'un tramway et de nouveaux logements.
"Le budget présenté n'est jamais meilleur, ni à l'équilibre"
En séance, le groupe d'opposition ex-RN de Philippe Vardon n'a pas pris la parole sur le budget primitif. Mais l'élu Jean Moucheboeuf a transmis à Nice-Presse le point de vue du groupe Retrouver Nice jeudi 19 décembre.
"Notre ligne reste la même et nous sommes les seuls à être constants, cohérents et crédibles sur ce sujet. Nous sommes par ailleurs force de proposition (notamment avec notre idée de vente du stade Allianz Riviera, une économie de 80 millions d'euros)".
"Cette année, comme les années précédentes, notre ligne reste la même et le budget présenté n'est jamais meilleur, ni à l'équilibre".
"Pour preuve, la Mairie est obligée d'acheter des pages de publicité dans Nice-Matin pour justifier son budget, d’y joindre un livret de 24 pages en papier glacé et en couleur pour ensuite nous expliquer qu'elle fait des économies, tout en précédant le tout d'une conférence de presse…"
Précisons que le budget communal a été adopté à la majorité, sans les voix de Nice Écologique (EELV), de Retrouver Nice (ex-RN) ni des indépendants, Sylvie Bonaldi, Gaëlle Frontoni (opposition ciottiste) et Hélène Granouillac. Jean-Marc Governatori (l'Ecologie au centre) s'est abstenu.
L'augmentation de 70% du carnet de tickets de tram , la hausse des impôts fonciers , le fait qu'il a retiré tous les bancs de nice ,trucider la culture endetté la ville d un demi milliards fait de nice une ville sur touristique fait que les nicois de nombreux nicois ne voteront plus pour lui en 2026 ,peu importe ce que les sondages disent ils suffit de parler avec les nicois pour comprendre le mécontentement . Les touristes ne votent pas les nicois oui il le comprendra assez vite